Du SLAM à la PPE!

Publié le par INITIATIVES-FORMATION


Ce Mercredi 25 Avril 2012, nous avons eu la possibilité d'être initiés au SLAM par Claire, une des stagiaires de la PPE, par ailleurs auto-entrepreneuse, et animatrice de Slam, qui anime des séances. Cela fut l'occasion pour nous de découvrir cet art oratoire, parlé, chanté, poétique. En effet, ormis "Grand Corps Malade" et "Abdel Malik", chanteurs médiatisés, c'est un Art bien plus vaste, qui permet entre autre de prendre confiance en soi, de faire passer des messages et émotions, tout comme la poésie, ...

 

Nous nous sommes donc essayés à écrire, sur différents thèmes, et à slamer, par restitution orale, devant le groupe... exercice de style pas si simple que celui de se mettre en avant, et de se livrer, le stress était au rendez-vous pour chacun d'entre nous, bien que le jugement était absent, et l'ambiance conviviale!!!... Puis nous avons écrit quelques accrostiches. (cf - productions ci-dessous).

 

Quelques explications, sur l'origine du SLAM:

 

Le terme slam peut aussi bien désigner le genre qui est avant tout un art oratoire, voire le mouvement slam, que la manifestation à laquelle ce mot fait habituellement et historiquement référence.

De fait, le terme slam représente le plus souvent un slam de poésie, qui est un concours de déclamation de textes poétiques. Né d'une idée du poète américain Marc Smith en 1986 dans le but de rendre les lectures de poèmes à la fois moins élitistes et moins ennuyeuses, le slam prévoit des règles minimales, laissant une grande liberté au participant. La discipline repose sur les talents d'orateur, et tend parfois vers le sketch humoristique ou le stand-up. Par extension, une soirée slam est une soirée de lectures de poèmes avec le principe de la scène ouverte, ou « open mic », c'est-à-dire que quiconque peut réciter un texte s'il le souhaite. On considère que le slam est un mouvement artistique porteur de valeurs telles que l'ouverture d'esprit, le partage, la liberté d'expression et le dépassement des barrières sociales.

 

Étymologie

L'origine du terme slam a été expliquée par Marc Smith, l'initiateur du mouvement : ce mot signifie « claquer », car la poésie claque et doit devenir un spectacle et non un cercle de poètes endormis. C'est l'un des premiers objectifs du créateur des scènes slam. Il précise de même la proximité (aussi bien de sens que phonétique) du mot « slam » avec le mot « schelem » (« Grand Chelem » utilisé en tennis, basketball, baseball, bridge, etc.) pour nommer le tournoi de poésie.

De nouvelles déclinaisons sont utilisées : slamerie, slamer, slameur, slameuse, slamlut, slamlutations, slamicalement… On peut aussi parler des « slam jam », c'est-à-dire des scènes où des musiciens improvisent une musique pour chaque passage de slameur, garantissant dès lors les valeurs d'équité défendues par l'habituelle interdiction des instruments.

Le slammaster, MC, ou slamestre, est l'organisateur et l'animateur de slam, garant des règles et de sa slameriephilosophie. Son engagement est avant tout social. Certains interviennent dans le domaine éducatif avec des ateliers de Slam Poésie tant au niveau des jeunes que des adultes.

Le mot « slam » peut également être utilisé pour définir un poème : « Je vais te dire un slam », bien que la différence poème/slam ne trouve sa vraie nature qu'en présence d'un public direct.

Le terme « spoken word » est aussi employé pour décrire une déclamation avec une musique de fond qui ne sert pas de base au rythme comme dans le rap. Le Français Grand Corps Malade en est l'exemple type, ayant lui-même expliqué dans divers articles de presse dès son succès que, sur ses cd, il ne pouvait pas faire de vrai slam. De manière générale, les slameurs qui ont suivi ce courant de déclamation sur fond sonore, enregistré, en concert ou en slam jam, peuvent être qualifiés de « spoken word ». Si on peut donner cette définition du côté européen, au Québec c'est strictement l'inverse. Traduisant littéralement l'expression anglaise, le terme « spoken word » désigne chez eux les séquences de « micros ouverts » dans les scènes slam.

Règles habituelles du slam

Même si le slam poésie est souvent décrit comme un moyen de liberté d'expression, le spectacle est structuré par des règles qui sont généralement les suivantes :

  • Inscriptions ouvertes à toutes et tous auprès du présentateur
  • On peut passer seul, en duo, en trio… pas de nombre maximal imposé, si ce n'est la limite technique (possibilité de poème collectif)
  • Pas de décorations sonores, lumineuses ou vestimentaires
  • Pas d'accessoires (si le slameur ne connait pas son texte, il peut le lire sur scène)
  • Temps de parole de trois minutes maximum
  • Un texte par passage sur scène
  • Texte issu de sa propre création
  • Un texte dit = un verre offert (est l'exception culturelle francophone) 

Utopie, rêve, imaginaire rempli d'espoir,

Elle rêve que le monde soit droit et rayonnant

Utopie, rêve fondé par l'Amour

Elle voudrait que tout soit comme le paradis

Elle voudrait que l'enfer s'en aille, et que le soleil prenne place

Utopie, rêve imaginaire qui ne sera jamais réalisé

Elle voit que le monde est en train de se déteriorer

Alors elle s'enferme dans ce monde utopique qu'elle a inventé

Dans ce monde elle se sent mieux, elle ne vit plus mal

La vie lui sourit et elle ne pleure plus

Le bonheur lui tombe dessus comme de la pluie

Mais pourtant il est l'heure de se réveiller

Et d'essayer de changer

D'acancer sans se préoccuper du sort des autres

Avancer sans voir sa peur et vivons comme nous l'entendons

 

Léa

 

Bienvenus dans ce monde

Illégal mais pas mal

Goutez à son monde

 

Bonheur ou malheur

Accroc à ce monde

N'oublie pas d'en sortir

Gardez la force pour plus tard en rire

 

Big-Bang - Clément

 

 

 

 

Publié dans Du SLAM à la PPE

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article